J'étais bien dans ce RER.
J'avais presque envie de m'être trompée de destination et qu'il roule sans cesse. D'ailleurs j'irai bien en prendre là, maintenant, un au hasard, juste pour voir, voir ou je vais. Rien à foutre. Des fois ça me manque ma période ou j'en avais rien à foutre de tout, enfin celle où je me persuadais que c'était le cas. Je buvais, je trainais dans les bars sans avoir peur de rien. C'était bien. Là je reste cloitrée chez moi, tout me fait peur dehors. Mon infection à la jambe va mieux. C'est presque dommage, j'aurai eu une excuse pour rester cloitrée chez moi à rien foutre si quelqu'un m'appelle demain. Enfin de toute façon personne ne m'appèlera. Ma Ci est partie en vacances à l'autre bout du monde, V sera en cours, S est loin, C au boulot et M est peut être encore malade, et de toute façon je le vois jeudi. C'est con vous allez dire, mais ce week end a été génial et affreux à la fois. Génial par tous ces bons moments, et affreux pour deux raisons. La première est que j'ai appris que V travaille une semaine plus tôt cet été et donc la semaine que je pensais qu'on ferai chez lui en amoureux avant que je parte, ba tombe à l'eau, du coup, je serai toute seule pour savoir si j'ai mon BTS et en fait on s'en fou, mais c'était important pour moi, pour moi c'était un peu les vacances qu'on a pas tous les deux. Et la seconde, alors qu'on roulait vers Paris, je me suis rendue compte que ma soeur et moi, on n'aura plus jamais une bonne relation, il y aura toujours nos rencoeurs entre nous deux. Et du coup j'ai pas aligné deux mots de tout le trajet, de peur de fondre en larmes. C'est pas grave j'ai fondu chez moi. Je voulais pas en parler à V, il est fils unique et ne comprendrais pas, et puis pour fin juin, c'était pas si important pour lui...
Fuck!!
