Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

j'ai toujours rêver de monter ces grands chevaux blancs qui tournent sans cesse et jamais ne se rattrapent...

 

mais un quelque chose m'en a toujours empêché. une peur soudaine d'accomplir cette envie et d'être déçue au final? cette honte d'être entouré de petits gamins? ou peut être juste ce vertige qui m'habite.... et pourtant à chaque fois que je les vois, je ne peux m'empêcher de m'arrêter et de les regarder tourner jusqu'à m'en donner le tournis. je fais toujours un pas pour aller prendre ce tiqué. et je trouve toujours une excuse pour ne pas le faire. alors je me rassoie. j'allume une cigarette. et je les regarde. ils montent et descendent à tour de rôle. sans arrêt. sans jamais se fatiguer. sans jamais se rattraper. toujours dans le même ordre. toujours bien aligné. aussi sage que des images. ils ne bronchent jamais. quelque soit le cavalier. ils sont toujours blanc. si majestueux. si beaux. je rêve de glisser mon pied dans cet étrier et à mon tour descendre et monter sans jamais m'arrêter...

mais une fois encore j'éteins ma clope et repart avec mon envie....