quand rien ne va, il y a la vodka...
Ya des périodes où rien ne va…
Je crois que celle-ci en fait
partie. Tout a commencé quand j’ai
quitté V il y a quelques mois. Je ne pouvais plus pleurer, je picolais et
couchais avec n’importe qui. Puis il y a eu le WEI, ou j’ai rencontré Se, grâce
à qui je me suis débloquée. Me revoilà la fille trop sensible qui peut pleurer.
A part que maintenant, j’ai envie de picoler, tout le temps. Oublier dans la
bouteille. J’ai l’impression que ça va me permettre de ne pas tomber en
dépression. Puis je m’accroche à Se, je ne sais pas quoi penser, mais je le
veux, même si je dois attendre des mois. Je suis pathétique. Tant pis. Ça me
donne un but. Au moins un. Au boulot, je stagne, je n’aime pas ma boite et je m’y
fais littéralement chier. Je me lève à contrecœur tous les matins. Ce n’est pas
motivant. Je passe ma semaine à attendre le week end pour pouvoir picoler.
Pathétique. Mais bon, j’ai toujours été pathétique, ça ne change pas. J’ai limite envie de me faire virer, pour
rester chez moi au fond de mon lit à mater des séries la bouteille à la main. Ça
craint… On est mercredi, et jamais une semaine ne m’a semblé si longue. Je ne
veux pas me réveiller chaque matin, en aillant pas envie d’aller travailler, en
essayant de trouver une excuse pour ne pas y aller. J’ai envie de voir Se, apprendre
à le connaitre et guérir ses blessures passées, dont je suis au courant alors
que je ne devrais pas. J’ai envie d’aller en cours, et j’ai surtout envie de
faire la fête encore et encore.
Et puis je veux boire…