Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

je repose mon verre.

j'allume une clope. je ne sais pas la combientième. ça n'a aucune importance. l'alcool a emporté ma raison depuis bien longtemps. je rigole au éclat sans arrêt. je débite tout un tas de grossièretés et de débilités à une allure qui m'impressionne moi même. il passe son bras autour de ma taille. oui. si il veut. je m'en fiche. il ne me plait pas. mon pantalon blanc slim est pleins de traces de cendres. mais je crois que arrivé à un certain degré d'alcoolémie, je pourrai bien avoir un trou aux fesses que je m'en foutrais. je suis pathétique. pour changer. je rigole trop fort. je parle trop forte. mes lèvres passent de bouches en bouches sans que cela ne m'atteignent. je m'en fou. ma raison a cessé d'être. je continue de picoler. pas beaucoup pourtant. mais bien assez pour m'emporter dans cette euphorie pendant quelques heures. je me mets à danser. je suis ridicule. je manque de tomber à chaque roulement de mes hanches. pathétique. il me matte. comme depuis le début de la soirée. je serais presque à regretter de l'avoir amener. je tombe en arrière sur le canapé. une main sur mes fesses m'empêche de me faire mal. la sienne. je ne capte plus grand chose. mais je ne le laisse pas me tripoter non plus. il passe sa main sur mon tee shirt et me fait des bisous dans le cou. sa main dérape jusqu'à mon entre jambe. je suis peu être bourrée mais pas stupide. je lui vire sa main et trouve une excuse pour changer de place. je passe le reste de mon temps à fumer des clopes, boire de l'alcool et l'éviter... je ne sais pas ce qu'il cherche. du sexe? il rêve. une histoire d'amour? il rêve encore. peut importe.

l'alcool m'emporte dans un tourbillon de paroles incompréhensibles...