Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

 


cette putain de page blanche qui me fixe. elle me nargue. la pute. et ce petit trait noir verticale qui clignote n'attendant qu'une chose de ma part, que j'appuie sur ces putains de touches, pour former des phrases qui ne veulent pas venir. cette page qui ne demande qu'à être noircit. salope. je n'y arrive plus. mon inspiration. ma volonté à finir ces putains de bouquins de merde. tout ça. c'est partit. des idées, j'en ai pleins la tête. mais cette vie de fainéantise, de fête, d'alcool, de clope, de pc, m'empêche d'écrire. la seule chose qui m'intéresse ce sont mes fringues, mon mec, le maquillage, les sorties, mes cigarettes. superficielle. voilà ce que je suis devenue. une conasse superficielle intelligente incapable d'écrire trois pages de merde. même incapable d'aller modifier ces anciennes de putain de pages. nulle. oui je me trouve nulle à chier. peut importe. je fixe cette putain de page. lui montre le doigt du milieu. et claque le clapet du PC en quittant la pièce rageusement.

que la page blanche reste blanche. merde!