Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

je m'y vois déjà avançant à grandes enjambés, la tête haute.


j'aurai sans doute ma veste noire avec ses deux rangées de boutons, parce qu'il ne fera sans doute pas trop froid. Ainsi que mon jean préféré, celui qui me moule mais qui ne me serre pas trop, avec un de mes haut un peu décolleté mais sans trop laissé voir non plus, laissant entrapercevoir la couleur de mon soutien gorge. vous savez ces hauts qui disent  "t'as vu, ils ont l'air beau mes seins, mais... pas touche!!" Au pieds, mes chaussures fétiches noires à lacets que je mets tous les jours depuis que je les ai. mon sac à main remplis de maquillage, trousse, portefeuille, carte bleue, cigarettes, briquet, chewing-gum, crayons, babioles, portable sera coincé sous mon bras. et je tiendrais la fermeture de ma main droite de façon à ce qu'aucun pickpocket ne vienne dérober un de mes trésors. de mon autres main j'aurai ma pochette de cours remplies de feuilles blanches qui ne demanderont qu'à être noircies de choses intéressantes. et je m'arrêterai devant le portail. je fumerai sans doute ma cinquième cigarettes de la journée. je serai nerveuse. je me voit déjà la clopes au bec devant le portail guettant tous ces nouveaux visages me demandant lesquels seront mes amis, lesquels je haïrais, lesquels resteront des inconnus. ma cigarette finie, je la jetterai dans le caniveau sans un regard et je tournerai les talons pour entrer dans ce qui deviendra mon nouveau établissement. je garderai la tête haute même si j'aurai sûrement la peur au ventre. l'angoisse me rongera et je le ferai ressentir sur mes ongles. et ce ne sera qu'au premier contact établit avec un élève quelconque que je pourrai me détendre. enfin.

que je comprendrai que je commencerai une nouvelle vie....

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