Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

J’avançais doucement, à mon rythme.

Je sortais pour la première fois depuis des lustres! je pris discrètement ma cigarette que j'avais coincé derrière mon oreille. Sortit mon briquet et l'alluma. le soleil illuminait mon visage, et je me permis un sourire discret. L’odeur de la cigarette me sembla inhabituelle. Elle se rapportait à un souvenir que je n'arrivai pas à saisir. Peu importe, je continuais doucement mon chemin heureuse de prendre un bain de soleil. Ma cicatrice me tirait, mais j'ignorai la douleur. Peu importe. J’avais envie d'être de bonne humeur. Au placard mes coups de blues et mon côté grognon. Ce bain de soleil me fait du bien. Mais je sais que arrivée à la maison l'ennuie et les coups de blues viendront me reprendre en otage. Ma clope est finie, je la jette par terre. J’ai comme une envie de m'allonger à côté d'elle. Je ne sais pas. Comme ça. Mais je n'en fais rien. Une copine de ma mère me fait un signe de la main. Je lui réponds poliment. J’espère qu'elle ne va pas venir me parler. Aucune envie. Pauvre conne. Je continue mon chemin. Un mal de ventre m'envahis. La faim. Va falloir que je pense à me nourrir un peu plus...

Je reprends mon chemin, doucement, avec une putain d'envie de vomir!