comment y arriver alors que des fois j'ai le sentiment d'être encore plus bas...
je trouve ça triste.
oui c'est triste d'écrire et que personne ne vous lise. d'écrire et que personne
ne dise "ça c'est beau" ou alors "tien ça c'est pleins de
fautes" ou alors "mais dit pas ça, ça ira ne t'inquiète pas".
oui c'est triste mais bon moi je me lis, c'est le principal non? peu importe.
je n'arrive plus à transformer les mots et faire des jolies phrases. c'est
frustrant. et puis je n'ai rien à raconter, ma vie depuis trois semaines se
résume à mon lit, si ce n'est pas chiant ça? problèmes de santés de merde qui me
pourrissent la vie et m'empêchent de vivre comme je le voudrais. imaginez que
le jour ou je vais ressortir de chez moi, j'ai un accident et je meure, mes
derniers moments auront été dans ma chambre que je ne supporte plus, à faire
des cartons, et à penser à ma nouvelle vie qui me terrorise d'avance.
pathétique. comme mes 20 dernières année à vrai dire.
ça vous arrive de vous accrochez à un rêve, tout en sachant au fond de vous que
de toute façon ça n'ira pas, qu'il ne se réalisera pas, ou bien qu'il s'en ira
en fumée malgré tous vos efforts? moi depuis quelques temps c'est ce qui
m'arrive. je voudrais vraiment que ça marche, mais plus j'y pense, plus je me
demande comment ça pourrait fonctionner. et puis il y a cette école. je flippe.
je n'y connais rien. je sais pas ou je mets les pieds. et puis il y a elle, mon
espoir, mon rayon de soleil, ma meilleure amie. qui s'enfonce au fond de son
chagrin, coule un peu plus chaque jour, et moi je n'arrive plus à nager pour la
sauver, parce que mes forces m'ont quitté, abandonné, noyé dans cette tristesse
qui ne me quitte plus.
j'ai le sentiment que tout tourne bien trop vite, et que je me casse la gueule
lentement. que je n'arriverai jamais au bout de ce chemin sans fin, et que de
toute façon tout s'arrêtera dans pas si longtemps. j'ai le sentiment que je
finirai seule avant de m'en apercevoir. j'ai peur. pour elle. pour moi. pour
lui. pour tout. j'en ai marre qu'on me rabaisse s'en arrêt en me faisant
comprendre que je n'ai rien foutu depuis bien trop longtemps. mais je vois qu'il y
a pire. alors je pleure un coup. mets mon égoïsme et ma petite personne de coté
et je lui parle. de tout de rien. j'essaie de la sortir de là. même si au fond
je comprends que je n'y arriverai pas seule. j'essaie de la faire sourire tout
en comprenant que le rire disparaitra dès que j'arrêterai de lui parler. tout
en sachant que le soir quand elle sera dans le noir, je ne serai pas là pour
l'aider, la consoler et lui remonter le moral.
tout en sachant que je m'en vais loin d'elle et de son chagrin, sans rien
pouvoir y faire....
Ecrit par penseeenvrac, le Dimanche 20 Septembre 2009, 20:05 dans la rubrique "on s'en fou".
T'es pas égoïste et tu es plus forte que tu ne le crois. Et si tu te casses la gueule, je me la casse avec toi, on dégringole les escaliers en criant, riant à moitié, on a mal mais on s'en fou, la douleur physique, finalement c'est supportable comparé aux bobos du coeur, et à l'hôpital d'un lit a l'autre, on se tient les mains et on se les tient comme deux enfants, et après sur nos fauteuils on fait la course et on pourchasse un bel infirmier terrorisé... on s'en fou parce qu'on sera deux gueules de cassés, cassées ensemble.
à 13:09