je me retrouve au milieu de ces tourbillons parisiens...
Paris s'éveille et moi je
m'endors...
Au fond de mon canapé au troisième étage, la clope au bec, mes cours devant
moi, je tourne en rond. J'ai envie de baiser je crois. Je crois. Je n'en sais
rien. Ma vulgarité prend le dessus comme d'habitude, et j'ai comme une envie de
crier à chaque passant que je l'emmerde. Je ne sais pas pourquoi. Peut être
juste la fin de cette journée si bizarre. De ces cours qui n'en finissent pas,
et de cette vie qui n'avance plus. Et puis j'ai peur. les tuiles pleuvent, et
j'attends juste qu'une me tombe dessus, me demandant juste ce que ce sera. Quand
ce sera. Mon portable reste silencieux. De toute façon j'ai viré son numéro, et
je ne vois pourquoi je lui parlerai. J'en suis venue à en vouloir aux gens qui
ne le méritent pas, à écrire de la merde sur ces pages blanches, à me faire
chier, à vouloir reboire, refumer, à avoir envie de foutre ma merde partout et
me coucher sans remord. J’en suis venue à ne plus être moi à force de côtoyer
ces gens bourrés de fric, qui ne s'habille ntqu'avec des marques et ne jure que
par le shit, l'alcool et le sexe. J'essaie de ne pas être comme eux, mais je
sens que d'ici peu, ils m'emporteront dans leur tourbillon de merde et
d'alcool, dans leur fête sans lendemain, et les tuiles parisiennes.
Je sens que d'ici peu je ne serai plus moi, la pauvre paumée de sa campagne...
Ecrit par penseeenvrac, le Mercredi 21 Octobre 2009, 00:13 dans la rubrique "on s'en fou".
T'as trop de caractère pour ça, trop de gueule, trop de toi même. Tu peux tourbillonner un peu, quand même, les volutes de fumées, et les paradis artificiels tout ça. C'est un bon gros passage à vide. J'tavais dit, te retrouver avec toi même. J'pense que c'est bien que t'y réfléchisses. Te laisses pas trop prendre aux tourbillons quand même. T'as des putains de putains de priorités ma belle.
à 03:04