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 on s'en fou 


Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

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Les chaussettes

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je voudrais remonter le temps des fois...

Comme à chaque fois mes conneries me rattrapent.

 

Comme toujours je me demande ce qui m'a poussé à boire autant. Juste le fait de fêter la nouvelle année. Ou mon simple mal être que je n'ose m'avouer. Peut être ce manque d'affection qui m'empoisonne depuis quelques mois. Va savoir. Mon rayon de soleil quotidien était avec moi. N aussi était là. J’aurai préféré dans un sens qu'il n'y soit pas. Mais bon, il faut bien assumer ses conneries de temps en temps.

 

C'était soirée costumé. On avait tous l'air con dans nos déguisements complètement stupides et simplets. Mais on trouvait ça drôle je crois. JB m'a tout de suite tapé dans l'œil. J’en avais oublié N. 4 verres et 12 clopes plus tard je l'embrassais. Il me rassurait je crois. Je ne savais pas s'il allait me rappeler. Je ne savais pas les conséquences par rapport à N. mais je crois que sur le moment je m'en foutais. J’avais du mal à aligner deux mots et je sombrais au fin fond du gouffre du pathétique. Je continuais mes conneries. Encore et encore. Rouen ou Paris. Toujours la même chose au fond. Alcool. Cigarette. Mec. Sexe. Baise. Conneries. Encore et encore.



N m'a ignoré. Je m'en suis aperçue. Trop tard. J’ai vite compris que je l'avais perdu. Et c'est là que j'ai compris ce que je ressentais. Qu’au fond je tenais à lui. Et qu'il ferait parti des mecs pour lesquels je lâcherai des larmes dans le noir seule au fin fond de mon lit. Je m'en mordais déjà les doigts. Mais l'alcool m’empêchait d'en avoir vraiment conscience. Alors je continuais mes conneries. Je continuais de m'enfoncer dans mon pathétisme. Je faisais pitié. J’étais moche. Blanche. Conne. Naïve. Puis je me suis mise à vomir. J’étais malade. Malheureuse. Énervée. Et sur le coup je m'en foutais. J’avais juste envie de croire que tout allait bien. Que je me foutais de tout. Que je me foutais que N m'ignore, que je me foutais qu'il m'envoie bouler. Et puis le lendemain est arrivé. On s'est dit au revoir sans un mot. Je suis partie chez moi. Et là. Tout m'est tombé dessus. J’ai prit conscience de mes conneries.

 




Mes larmes se sont mises à couler pour la première fois de la nouvelle année.







Ecrit par penséeenvrac, le Jeudi 31 Décembre 2009, 19:22 dans la rubrique "on s'en fou".