Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

J'aimerai lire dans ton esprit.

 

J’aimerai savoir pourquoi tu te comportes ainsi. Es-tu si malheureux? La solitude te pèse-t-elle tant? Des fois je m'en veux d'être parti, j'ai le sentiment de t'avoir abandonné et qu'au final tu m'en veux. J’ai le sentiment de ne pas être assez là pour toi, et de t'envoyer chier quand tu viens m'aider. Je ne sais plus quoi faire. Je voudrais que personne ne te fasse de mal, que les autres te vois comme moi je te vois, que quelqu'un attire enfin ton attention, qu'enfin tu trouves tes marques dans ce monde que tu hais tant. Je voudrais que tu aimes L. Je voudrais qu'au final ton caractère soit plus doux, et que tu sois maitrisable. Je voudrais que tu arrêtes de te voir comme un martyre et de comprendre qu'ils t'aiment. Tu sais je t'aime moi. Où es-tu parti dans ce froid de janvier? Je te vois déjà entre ces immeubles, vêtu d’un simple pull, regardant ton portable et ignorant mes appels, je te vois en train de chercher les points des autres, juste pour soulager une douleur intérieure dont j'ignore l'existence, dont j'ignore la nature. Tu me fais peur. Ou veux-tu finir? Au fin fond d'une cellule de flic? Mais bordel t'es ou?...

Réponds-moi petit frère...