Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

S, tu sais...

Je voudrais surgir, te prendre dans mes bras, te réconforter, puiser ta rage, ta colère, ton mal être, ta tristesse, la prendre en moi. Puis aller chez lui, lui en communiquer une partie, lui faire comprendre qu'il te fait mal, lui faire comprendre que tu n'es pas un jouet, lui faire comprendre que tu peux être fragile. Et garder le reste pour moi, parce que tu ne mérites pas d'avoir mal. Tu as toujours été droite, gentille, fidèle, juste toi. Tu ne mérites pas de pleurer seule au fond de ton lit. Tu mérites de tout le temps sourire, de tout le temps être heureuse. Tu ne mérites pas un petit enfoiré qui joue sur les deux tableaux en même temps. Un petit con qui ne t'a pas comprise au fond. Qui n'a pas vu le petit rayon de soleil que tu es, qui n'a pas compris que t'aurai bien voulu pour une fois être la fille qu'on emmène au restaurant, plutôt que la fille qu'on fou sous sa couette. Qui n'a pas compris assez vite que tu avais assez de caractère, de rage et de colère pour le virer au premier faux pas, qui t’aura perdue avant même de l'avoir compris. Je voudrais être là S, des fois je m'en veux de t'avoir abandonné, d'être partie loin de toi.

Je voudrais être là, toujours près de toi....