quand tout s'écroule plus vite qu'on ne pensait...
Comme à chacun de mes coups
de blues,
je le prends dans mes bras, je le serre fort, et je me mets à pleurer et parler
en même temps, je lâche un flot de paroles hallucinants, des mots sans intérêt,
je dois avoir l'air conne, mais pour une fois je m'en fou. Il y a des journées
comme ça ou il faudrait rester au fin fond de son lit à regarder des débilités
qui peuvent arracher un sourire de temps en temps. La télé hurle des conneries,
je ne ris même pas. Pas envie. Mon week-end s'annonce nul à chier. Pourris. J’ai
l'habitude. J’ai un nœud au fin fond du cœur, un nœud avec un N en pleins
milieu. J’ai un nœud qui me dit de fuir, comme d'habitude, un nœud qui me dit
"arrête d'avoir mal", mais je ne veux pas. je tiens trop à lui. Je
voudrais qu'il soit plus souvent là. Je voudrais qu'il m'écoute. Qu’il
comprenne que ça ne va vraiment pas en ce moment. Que j'ai besoin de lui. Que
j'en ai raz le cul de nos disputes sans intérêt.
Et puis il y a eux tous, eux qui ne cherchent pas à me connaitre, qui me
critiquent, qui ne voient pas mes efforts, qui ne comprennent pas. Eux qui me
foutent à part, qui me blessent sans le savoir, qui ne voit pas ma sensibilité
sous ma grande gueule, qui s'en foutent au final. J’ai l'impression de revenir
un an en arrière, quand elle m'a viré de sa vie, parce qu'au final elle ne me
supportait plus. J'avais changé de ville pour ça, je voulais être un nouveau
moi, et au final, l'ancien moi ressurgit à grands pas, je veux le virer, ne
plus être moi, être quelqu'un d'autre, être apprécié, mais je ne sais que me
faire haïr, me faire détester, comme toujours, comme ce sera sans doute le cas
plus tard....
Et je pleure de plus belle, mon lapin dans les bras....
Ecrit par penséeenvrac, le Jeudi 11 Février 2010, 19:50 dans la rubrique "on s'en fou".
Pourquoi chercher un nouveau moi dans une nouvelle ville ? Tu es toi, entière. Profites de cette nouvelle ville comme d'une nouvelle occasion. Pas un départ à neuf, mais une en embranchement sur une route. Tu as des bagages, à toi de voir si tu est assez forte pour les déposer au croisement et ne pas regarder en arrière; ou encore plus forte pour courir comme une démente sur ce nouvel embranchement en les portant à bout de bras. Non ?
à 14:27