Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

Ça fait une semaine que je me plains!

Que je me plains parce que j'ai envie d'une journée à rien foutre chez moi, parce que j'ai envie de glander, et dormir encore et encore. Ba la voilà cette journée. Et je suis incapable d'en profiter. Sans doute à cause de cette bande d'abrutis qui ont osé me réveillé à l'aube avec leur marteau piqueur. Je les aurai étranglés, si je les avais trouvés. Je me revois errant des les escaliers de mon immeuble en pyjama vert pleins de vaches violettes, mes clefs à la main, cherchant d'où venait ce bruit incessant et insupportable qui ne voulait plus s'arrêter depuis plus d'une heure. Mes oreilles criaient douleur. Je m'énervais toute seule comme une conne dans les cages d'escaliers. Je voulais juste dormir encore un peu. Mon poing a rencontré le mur. Aucune douleur. J’étais tout simplement énervée. Je devinais que cette colère me suivrait toute la journée. Je détestais ça!

Une fois encore j'avais trop mangé. Je voulais aller tout dépenser, mais cet abrutit de N, allait au sport à 18h l'heure à laquelle je devais moi rentrer! vivement que je sois riche pour ne plus dépendre d'un mec pour faire du sport! J’ai envie de fumer, mais mon imbécile de mère (oui maman, je t'aime) revient ce soir à l'appartement, et si je fume dedans, elle va le sentir, et si elle le sent, je vais me faire défoncer, et je ne suis pas d'humeur à me faire défoncer! Heureusement que mon petit chèque est arrivé! Il va me sauver la vie jusqu'à la fin du mois, du moins je l'espère...

Je me remets à tourner en rond, comme un lion en cage...