Je
le hais. Ou je l’aime. Je ne sais plus. J’ai l’impression de me retrouver sur
un manège, lui sur le cheval devant et moi essayant de le rattraper sans jamais
y arriver. Je ne sais plus trop ce qui a déclenché tout ça. Peut être elles.
Qui accaparent l’attention de tout le monde, j’en deviens inexistante. Même
pour N. C’est sur, elles sont belles, intelligentes, drôles, et elles picolent !!
Le comble du sexisme d’après tous ces vautours qui leur tournent autour !
Je veux hurler, taper du pied, mais ils sont devenus sourd. N le premier. Je n’existe
plus, et je me sens de plus en plus seule. Hier je suis partie en courant, il
ne m’a pas rattrapé, parce qu’il ne me rattrapera jamais, parce qu’il se fou de
mon opinion. Comme disait V, il fait ce qu’il veut, et s’il ne veut pas, il ne
fait pas. Ca me fait mal. Il me fait mal. Quand on est en groupe, la moitié de
ses paroles est l’effet d’un coup de poignard qui m’isole un peu plus à chaque
fois, me faisant de moins en moins rire. Je voudrais rester dans mon lit pour
toujours à fumer des cigarettes, l’oubliant, oubliant qu’il me fait mal sans
cesse involontairement.
Je
me suis mise à haïr les paons, ces êtres emplumés qui font le beau pour plaire
à leurs demoiselles, exactement ce que N et les autres font. Plus aucunes n’existent
à part elles. Ma jalousie me rend dingue. Un peu trop sans aucun doute. Mais j’ai
tellement peur qu’il tombe amoureux d’une autre, je ne veux pas revivre ça. Pas
encore. Pas après tous ces mois à galérer pour m’en sortir, il y a 4 ans. Pas en
sachant que je le verrai chaque jour de l’année prochaine. Je voudrais claquer
la porte, sans un regard en arrière, mais je ne peux pas. Je me dis que cette
histoire l’a distrait un temps et qu’il s’en ira faire la fête ailleurs, vu que
ça passe avant notre couple. Il ne connaît pas la douleur quand l’être cher
décide un beau jour, de me laisser tomber, pour une autre, pour un boulot, pour
des soirées, il ne connaît pas la douleur que ça fait d’avoir l’impression qu’on
nous arrache le cœur, et que l’être cher s’en va avec, le broyant dans sa main,
et le jetant au sol sans un regard. Il ne sait pas ce que c’est que de pleurer
toutes les larmes de son corps à cause de quelqu’un le maudissant chaque jour,
en hurlant qu’il vous manque. Il ne sait pas ce que c’est que d’attendre que le
temps passe en se demandant quand ça ira mieux, tout en sachant que même 20
après on aura pas oublié. Il ne sait pas que cette douleur est invivable, qu’elle
coupe l’appétit, l’envie de faire la fête, ou quelconque activité. Il ne sait
pas, il ne l’a jamais vécu, il ne se rend pas compte.
Il
n’est même pas huit heures, et je pleure encore…..
Ecrit par penséeenvrac, le Lundi 28 Juin 2010, 12:49 dans la rubrique "on s'en fou".
La vie est faite d'égoïsmes. Tu dois apprendre à apprécier la saveur des choses seule et en vivre avec bonheur et délectation, seule. Ensuite viens le partage, parce que forcément, on est des gens aimants. Le partage vient ensuite. L'égoïsme à deux.
à 21:19