Enfin non. Ce qu'il foutait là lui.après tout on était chez moi. Il me parlait,
mais je ne l'écoutais pas. Et puis il commença à me tripoter. J’aurai pu
hurler, me débattre, ou juste dire non, j'en étais incapable. Alors je l'ai
laissé faire. Je l'ai laissé me toucher les fesses. Je l'ai laissé caresser mes
seins. Je l'ai laissé se frotter à moi; ça me dégoutait. Ça me répugnait.
Non pas qu'il était moche. Loin de là. Mais ce n'était pas celui que je voulais
avoir près de moi. Mais faute de mieux, je m'étais dit qu'il ferait l'affaire. Je
m'étais trompée. Il ne ferait pas l'affaire; mais j'étais allée trop loin pour
pouvoir reculer. Enfin c'est ce que je pensais. On peut toujours s'arrêter; ou
dire non. Ou l'envoyer se faire foutre ce con dont on n’a pas envie. Mais non. Je
m'étais persuadée du contraire. Il continuait de me toucher. De me
parler. De m'embrasser. J’avais envie de lui cracher à la gueule et de le
virer. Mais encore une fois, je ne fis rien. Ses doigts s'enfoncèrent en moi. Bougeant
de façon presque agréable. Mais je n'avais pas envie que ce moment soit
agréable. Alors je résistais à cet orgasme qui aurait pu venir. Je refusais de
lui donner cette joie de m'avoir fait plaisir. Je résistais. Je le vannais pour
qu'il arrête. Mais il ne comprenait rien. Pourtant il ne paraissait pas
abrutit! Et puis, il fini de me déshabiller. Je me retrouvais comme une conne à
poil devant en ayant juste envie de me casser loin de là. Il ne voyait rien. Il
ne voyait pas mon combat intérieur. Mon envie de lui en foutre une alors qu'il
n'avait rien fait à par ne pas être celui que je voulais. Je le sentis
doucement rentrer en moi. Je ne savais même pas s'il y avait une capote. Je pensai
soudainement à mon oubli de pilule. Tant pis. Trop tard. Ça m'apprendra à
penser en couchant, j'en oublie de vérifier la capote. Il bouge. Il s'excite. Je
le laisse faire. Je garde mes yeux fermés. J’ai hâte que ça se finisse. Ça
continue. Longtemps. Il me baise. Et ça me fait chier. Soudain il pousse un
petit cri totalement ridicule. Et s’écroule, la respiration saccadée. Je ne
fais même pas semblant d'être essoufflée. Je ne prends pas cette peine.
Je me réveille soudainement. Seule. Ce n'était qu'un rêve...
Ecrit par penseeenvrac, le Mardi 13 Octobre 2009, 12:23 dans la rubrique "on s'en fou".
à 16:11