je disais que c'était l'alcool qui me rendait ainsi.. alors qu'au fond je n'avais pas d'excuse....
je me souviens de ce soir de
février il y a deux ans....
je n'étais pas ivre. j'étais sans doute bien pire. sans doute plus inflammable
qu'une bouteille de pétrole. j'avais trouée mes collants, et ma mini jupe
laissait apercevoir mon string dès que je me penchais légèrement. le sol
n'était plus horizontal depuis des heures. et les cigarettes que je
m'enchainais m'avaient assombrit la gorge. mon maquillage avait coulé, je
m'étais sans doute bien trop frotté les yeux à cause de la fumée trop présente
dans la pièce. et c'est ainsi qu'ils me trouvèrent. ivre. seule. à moitié
dessapé. la gueule à l'envers. des tresses pleins mes cheveux décoiffés. ils
devaient sans doute être plus ivre que moi. et de pathétique à pathétique,
entre deux verres le courant passa bien. et c'est ainsi que ma mini jupe et moi
on les suivit dans une des plus folles nuit de ma vie!
la route tournait tout le temps. du moins c'est l'impression que le conducteur
donnait quand il conduisait. rien à foutre. je ne me rendais conte de rien. mon
ivresse me donnait des ailes et me faisait sans doute croire que j'étais
immortelle! les lampadaires défilaient les uns après les autres et on arriva à
destination. je n'en connaissais aucun. que des mecs. des beaux. des moches. on
continua de picoler comme des trous. de fumer comme des pompiers. de rire comme
des idiots en en ayant rien à foutre des conséquences. je leur plaisais tous.
j'en étais consciente. à moins que ce ne soit ma mini jupe ou mon décolleté
plongeant? enfin. peu importe. je savais que je baiserai celui que je voulais.
c'était ce qui m'importait. j'étais pathétique. et fière toujours et encore. le
rhum passait de mon verre à ma bouche sans arrêt. la cigarette de ma main et ma
gorge. tout allait vite. tout tournait. je me sentais vivre. pourtant j'étais
dans un état pitoyable.
puis il entra. il n'était ni beau. ni moche. normal. un léger cheveux sur la
langue. il déboulait de perpète les oies à 4h du matin. j'ai tout de suite
adoré! le courant est passé encore plus vite que l'alcool de mon verre à ma
bouche. c'est pour dire! les autres avaient cessé d'exister. ils étaient
devenus inintéressants. et c'était lui que je voulais baiser. personne d'autre.
il était aussi bourré que moi. et même plus. enfin à un certain degré un peu
plus ou un peu moins ça ne se voit plus. peu importe. on était pathétique. il
m'entraina dans le froid de février. et c'est devant cette immeuble, la clope
au bec et le collant à mes pieds que je le baisa. puis je le laissa là. et
remonta voir les autres qui existaient de nouveau. rien à foutre. à l'époque la
douleur avait prit mon cœur et je ne ressentait plus rien. juste du plaisir à
baiser les autres et à picoler comme le pire des trous. ça m'amusait. je fini
par rentrer chez moi, la jupe à moitié déchirée, le cul à l'air, plus que ivre,
la clope au bec. pathétique.
et ce ne fut que le début de deux longs mois de débauche...
Ecrit par penseeenvrac, le Dimanche 20 Septembre 2009, 15:23 dans la rubrique "on s'en fou".