La mort frappe souvent s'en prévenir...
La veille elle allait à peut prêt bien, une légère rechute, mais rien d’alarmant. On l'avait quand même appelé à l'hôpital, au cas ou.. Pis dans la nuit, le téléphone à sonné. Le genre d'appel, qui à ce genre d'heure, ne présage rien de bon. Le genre d'appel qu'on voudrait ne jamais avoir. Le genre d'appel qu'on déteste. Avec G, on a été réveillé directement. Je le sentais inquiet. J'ai tout de suite pensé à elle. J'ai essayé de le rassuré. Mais on a entendu son père se lever, prendre la voiture, et partir à 2h30 du matin. Il a fini par se rendormir, tends bien que mal.
Et puis au réveil, sa mère nous a appelé. Il s'est isolé dans la salle de bain. Quand je l'ai entendu raccrocher, je suis allée le rejoindre. Et là, ces mots ont jailli de sa bouche "elle est morte". J'ai tout de suite compris de qui il s'agit. Il pleurait. Je n'y arrivais pas. Pourtant je la connaissais un peu, mais je n'y arrivais pas. Je l'ai emmener au lit, l'ai prit dans mes bras et je l'ai laissé pleuré dans mes bras. J'ai eu l'impression que nous sommes restés une éternité comme ça. Je ne savais pas quoi faire. Je le laissais pleurer c'est tout. Je n'ai pas bien réaliser que je ne la verrai plus, qu'il faut parler d'elle au passé, qu'il y aura un enterrement. J'ai pas bien réaliser. G non plus. Je ne trouve pas ça juste, qu'une femme aussi extraordinaire qu'elle meure, alors qu'il y a pleins de bouseux dans le monde qui méritent à peine de vivre. Je sais que je suis horrible dans mes propos, mais c'est comme ça...
Bref...