D. Un inconnu. Rencontré il y a quelques heures. J’aime avoir vingt ans,
j'estime que ça me donne une excuse bidon et pathétique pour aller chez un
inconnu et baiser avec lui le premier soir puis partir comme une voleuse. Car oui
c'est ce que j'ai fait. Classique j'aurai envie de dire.
On avait rendez vous près d'une des plus belle avenue du monde. Il m'a emmené
boire un verre dans bar miteux d’une rue miteuse près de cette belle avenue. Puis
il m'a trainé chez lui. On a monté ses quatre étages. Et j'ai découvert son
chez soi. Un appartement miteux de 15m² qui puait l'homme. J’ai tout de suite
détesté. Mais un élément a réveillé ma curiosité. Le piano qui trônait dans un
coin de la petite pièce sombre. C’est peut être ça qui a fait que je suis
restée. Curieuse. Il m'a joué un air. Il a même chanté pour moi. Sur le coup
j'étais séduite. L’appartement était devenu presque beau. Presque.
Et puis c'est là qui m'a prit par la main, attiré contre lui et embrassé
fougueusement. Après m'avoir enlevé la moitié de mes habits, il m'a allongé
brusquement sur le lit, tel un tigre, a attrapé une capote qui trainait par là,
la mise sur son pénis en érection, a écarté mon tangua et hop c'était parti. Rien
de romantique. Du sexe pour du sexe. De la baise. Pure et dure. Ça m'allait. Enfin
je n'en sais rien. Dans le feu de l'action c'est ce qu'on dit toujours. J’ai
limite prit mon pied. Pas le meilleur de mes coups sexuels, mais pas le pire
non plus. J’ai eu un demi-orgasme. Oui un demi-orgasme!! Pas vraiment un
orgasme mais pas loin. Un demi quoi!
Non l'acte en lui même me donnait presque envie de le revoir. Mais si seulement
il fermait sa putain de gueule. Je m'en fou de savoir que je te fais bander,
que je mouille ou que t'es grave excité, ça je le sais DÉJÀ. Abruti fini va!! Non.
Insupportable. Alors après avoir fumé une clope, on a baisé une deuxième fois,
j'ai du supporter ses jérémiades et bruits bizarres pour pouvoir prendre mon
pied. J'ai prit mes affaires, un bisou, une promesse d'un appel et boujou. Dehors,
l'air gelé s'engouffrait sous mes vêtements. Peu importe.
Je venais de baiser avec un presque inconnu.
Ecrit par penséeenvrac, le Mardi 15 Décembre 2009, 01:30 dans la rubrique "on s'en fou".
à 13:46