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 on s'en fou 


Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

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Les chaussettes

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quand j'étouffe à paris

J’étouffais.

Je sortie dehors en trombe avec une demi explication. Tremblante, je sortie une clope de mon sac. Ça allait forcément me calmer. Une clope me calme toujours. Je fixais les mecs devant moi, sans vraiment les fixer. Je me foutais de tout. Mon cœur battait de plus en plus  vite. Des tremblements avaient envahis mes jambes. Je sentais la crise monter. Ce n'était pas la première fois. Mais je ne savais toujours pas me calmer seule. Et je compris qu'une simple cigarette n’apaiserait pas la crise. Malheureusement. Je priais pour qu'il sorte me rejoindre. Qu'il comprenne sans le savoir que j'avais besoin de lui. Mes jambes tremblaient de plus en plus. J'avais peur de m'écrouler d'un instant à l'autre. Les gens passaient devant moi sans me voir. J'avais une folle envie de courir vers le métro, de m'y engouffrer, et de ne plus jamais revenir. Mais je ne pouvais pas. Il y avait N, et malgré tout ce que je peux dire, je suis bien trop attaché à lui pour ne pas rester. Il me manquerait bien trop. Mais là je voulais qu'il vienne me voir. Rien. Je sentais la  crise s'accentuer. C'était de pire en pire. Mes mains tremblaient, j'avais envie de vomir, et j'avais le sentiment que mon cœur allait sortir de ma poitrine. La sonnerie de mon portable retentie, je n'étais pas en état de répondre. Je m'en foutais. Je voulais N. Je fini par lui envoyer un texto. Il sorti, me cherchant du regard. Du moment où ses bras s'enroulèrent autour de moi, je me mis à pleurer, je tremblais de plus en plus, j'avais la tête qui se mettait à tourner, je cru que j'allais m'évanouir. Je voyais de la frayeur dans ses yeux, il ne savait comment réagir. Je me forçais à respirer calmement. Je me forçais à me concentrer. Il était là, tout allait bien. Je détestais ces crises. Mes crises. Incontrôlables. Mes tremblements se calmèrent doucement. Ma respira redevint normale et mon cœur arrêtait de vouloir sortir de ma poitrine. Doucement je levais les yeux vers lui.



Mais qu'est-ce qui n'allait pas chez moi?

Ecrit par penséeenvrac, le Dimanche 27 Juin 2010, 01:46 dans la rubrique "on s'en fou".