Elle nous souriait. Nous avions chacun prit comme excuse le froid pour que je
vienne sur ses genoux me blottir dans ses bras. J’étais bien. Depuis quelques
heures, on enchainait fou rire sur fou rire, verres sur verres. Nous étions un
peu bourrés. Nous racontions de la merde, et le même sujet revenait tout le
temps. Peu importe. Nous étions définitivement bien là l'un collé à l'autre. Du
moins je trouvais. Je ne savais pas trop ce que j'avais envie de lui. Une
amitié. Du sexe. Une relation. Aucune idée. Peu importe. Ce qu’il me
proposerait sans doute. Mes coups de
blues s'étaient envolés au grand galop, laissant place au sourire et à la bonne
humeur. Nous partagions ce petit sachet de bonbons qu'on avait acheté au coin
d'une rue, se perdant dans les rues de Paris. Nous nous racontions nos
souvenirs respectif, et je sentais un lien se créer de plus en plus au fil des
jours, un lien se resserrer en cette nuit froide de décembre. Un lien fragile. Mais
un lien quand même.
Le vent se levait et il me serra plus fort contre lui. J'étais bien....
Ecrit par penséeenvrac, le Vendredi 4 Décembre 2009, 02:57 dans la rubrique "on s'en fou".
"Je ne savais pas trop ce que j'avais envie de lui. [...] Ce qu'il me proposerait sans doute". C'est juste énorme. C'est, voilà tellement juste, c'est ce qu'on ressent souvent je crois. La dépendance à la volonté de l'autre.
Et puis, il y a autre chose. Ton texte m'a fait énormément pensé à une journée, début août,où l'on avait commencé à visiter Paris en commençant par notre-dame à 10H30 du mat'. Et c'était formidable, cette journée était formidable. La suite aussi, courte, mais formidable.
J'espère qu'il en sera de même pour toi. Mais vraiment que cela dure.
à 00:27