quand ma nouvelle amie s'appelle surement solitude
J’hurle dans mes
draps.
Et je pleure encore. Et encore. Et toujours sans vraiment savoir pourquoi.
C'est ça le pire, ne pas vraiment en connaitre la raison, car on n'arrive pas à
calmer ses pleurs. Peut être est-ce cette solitude qui m'a envahit dans mon grand
appartement, tellement envahit, que je ne sais plus où la ranger. Va savoir. Ou
bien peut être est-ce eux. Je les pensais proche de moi, je pensais qu'ils
m'aimaient bien, mais il faut que j’arrête de penser : ce n'est qu'une
façade ridicule que j'ai envie de casser en hurlant un bon coup. Je n’en sais
rien, je ne sais plus d’où viennent mes pleurs. C’est peut être ce stage qui me
pourrit l'existence, ou mes futurs vacances chez mes grands parents qui
passeront le plus clair de leur temps à me faire comparer à mes chères et
adorables parfaites cousines si belles et minces! Je n'en sais toujours rien.
J'ai juste envie que mes larmes cessent de surgir sans cessent quand je
voudrais les retenir. Je crois bien que Rouen me manque. Bien plus que je n'ose
l'avouer. Je voudrais retrouver ces rues rassurantes que je connais par cœur,
ces troquets où le coca n'est pas à 5 euros et où je connais la moitié des gens
que je croise. Ma ville me manque. J'aime Paris autant que je le déteste. C'est
un trop plein de solitude qui forme une ville grise et infecte avec des gens hideux
et cons. Le vieux Paris à un charme bien à lui, mais c'est bien la seule chose
au final. Je hais être la campagnarde qui découvre tout, ou plutôt je les hais
eux d'être blasé des beautés de paris. Je n'en sais rien. Ma tête est un ensemble
de tourbillons de pensées qui m'empêchent de réfléchir....
Mais qui ne m'empêchent pas de pleurer.....
Ecrit par penséeenvrac, le Jeudi 24 Juin 2010, 01:50 dans la rubrique "on s'en fou".