Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

Retour en arrière…

Les photos surgissent sans que je ne contrôle rien. Et je revois son visage, à lui, avec qui au final je n’étais pas si mal. Je pensais m'en foutre, je pensais qu'il m'était sortit de la tête, c'est sans doute vrai, mais là, sans savoir pourquoi, mes yeux se sont noyés de larmes, le coup de blues a surgit sans prévenir. Et puis j'ai remarqué la belle demoiselle qui était sa copine, depuis bien des mois. Et là je me suis aperçue que j'étais incapable de garder un mec, que je ne savais pas les retenir, ou  que je ne savais pas ne pas les laisser parti, que je ne m'attachais plus, et que ça me rendait aigrie, insupportable, pathétique, incontrôlable. Je me suis dit qu'une malédiction devait peser sur moi pour ne pas être capable un jour de fêter une putain d'année en couple. Et je savais bien que ce ne serai pas avec N, au final je me demandai pourquoi je ne le quittais pas, vu que dès qu'il avait le dos tourné, j'allais me noyer dans ces pages rose pleines de photos de mecs aussi chiants les uns que les autres. Ces mecs avec écrit implicitement en gros sur leur photo "viens, j'ai qu'une envie, c'est de te baiser, et de te dégager juste après" tout en essayant de te convaincre qu'ils sont l'amour de ta vie. Et j'ai bo savoir tout ça, je m'obstine à y retourner encore et encore. Pathétique. Peut être un moyen de me rassurer, que je suis encore un minimum jolie, du moins sur ces photos, et qu'un tas de gros pervers aient envie de me baiser comme une chienne...

Pathétique, mais là, je m'en foutais...