Il y a toi, il y a eux et puis il y a moi... et tout ça donne cet assemblage de mots, aussi incompréhensibles les uns que les autres...

Je sentais mes muscles me faire mal

Mais tant que mon cœur criait de douleur plus fort qu'eux, je voulais continuer. Forcer encore. Me défouler. J’avais comme une envie de pleurer. De crier. De sauter partout. De taper dans les murs. Mais j'ai tout gardé en moi. Je ne voulais pas qu'il me voit comme ça. Ça l'aurait peut être touché. Mais ça n'aurait rien changé. Je n'aime pas être faible. Et je n'aime pas le montrer. Je voulais juste que ça redevienne comme avant. Mais j'étais malheureusement consciente que c'était bien loin d'être le cas. Alors je me taisais. Quand il ne le voyait pas je le regardais. Je voyais tous ses muscles souffrir. Je me demandais ce qu'il pensait en me regardant. Je savais que j'avais pas fini de morfler. Même s'il me pardonnait. je savais qu'il me ferait péter des plombs parce qu'il est totalement incapable de montrer ses sentiments. Et que j'ai une sacré tendance à avoir sans cesse besoin d'être rassuré. Mais je pensais aussi qu'il en valait la peine. Même s'il était un garçon pour lequel mes larmes coulaient. Je m'en voulais. Je m'en voulais de passer ma vie à gâcher tout. Je m'en voulais de devoir sans cesse rattraper mes conneries. Je m'en voulais d'être moi des fois.