V...
Et puis il y a eu V...
Les vacances c'était un peu un mini paradis sur Terre. Des palmiers, très important les palmiers, des gens, de la musique, la fête, le soleil, la plage, de beaux paysages... Je n'aurai pas demandé mieux je crois, j'étais au paradis. Et puis il y a eu V. Je l'ai rencontré le premier soir, sans pour autant osé l'approcher. Je ne savais pas, je me pensais sans aucun doute pas assez bien pour lui, cette idée le fait rire, il la trouve ridicule. Pas moi. Dès le premier regard je l'ai trouvé magnifique, normalement on dit ça d'une nana, et bien pas moi. V. avait sa façon à lui de danser, de bouger, de faire le con sans arrêt, ça m'a séduit je crois. Puis un soir j'ai compris, que j'étais peut être assez bien à ses yeux pour pouvoir poser mes lèvres sur les siennes, et les écraser d'un mouvement brusque, lui montrant que je le désire.... V a remplit mon coin de paradis d'un coin encore plus paradisiaque. Je n'ai pas les mots pour décrire. Je me demande sans arrêt; enfin souvent, et bêtement, à quel moment il s'apercevra que je ne suis que moi et qu'il s'en ira chercher mieux ailleurs. Alors tant qu'il a les yeux fermé, je reste près de lui et profite à fond. Ça ne fait que peu de temps et j'ai l'impression que c'est depuis toujours. C'est dangereux. Ça fait si peur. J'ai si peur. Mais tant pis, une nouvelle fois je fonce tête baissée, pour me prendre sans doute un mur à un moment ou un autre de cette histoire, peu importe, j'ai la tête solide à force! V et moi on raconte de la merde toute la journée, on fait même un peu de ping pong des fois, on délire. Et puis il y a la façon dont il me regarde, comme si j'étais la 8ième merveille du monde. J'aime bien, même si je redoute le moment ou il s'apercevra que je ne suis qu'une brune quelconque aux yeux marrons qui raconte de la merde pour cacher sa gêne, enfin non ça il le sait déjà....
Et puis il a V....